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Cinq idées reçues sur le cloud dans les services financiers

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Au cours des dernières années, la demande d'adoption du cloud a considérablement augmenté. Le cloud est passé d'un concept novateur pour les banques à une infrastructure nécessaire sur laquelle s'appuient de nombreuses institutions financières innovantes et fintechs. 

Néanmoins, il subsiste certaines idées reçues sur le cloud. Ces perceptions erronées freinent les entreprises et les dirigeants dans l’adoption du cloud et de ses avantages commerciaux, opérationnels et économiques. 

Voici cinq idées reçues courantes sur le cloud :

 

Idée reçue n°1 : 

Le cloud est moins sécurisé et peut être facilement piraté

La sécurité est primordiale, c'est donc une préoccupation valable pour les clients. Traditionnellement, les banques ont sécurisé leur infrastructure sur site, acquérant de l'expérience et de la confiance. Mais au cours des dernières années, les responsables de la sécurité du secteur ont reconnu que les centres de données sur site peuvent être piratés à distance et que les processus manuels et les menaces internes posent un risque significatif.

De nombreuses banques n'ont pas encore acquis l'expérience nécessaire pour concevoir une infrastructure cloud de manière sécurisée. Les fournisseurs tels qu'Amazon Web Services (AWS), Microsoft et Google Cloud investissent des milliards de dollars chaque année pour garantir que leurs solutions sont sûres et offrent des fonctionnalités de sécurité de premier ordre, y compris le cryptage des données et le masquage (pour les transferts).

La confiance en matière de sécurité dépend de l'expérience des banques dans la mise en œuvre de fonctionnalités de sécurité sur leur infrastructure cloud. Les institutions financières qui définissent les politiques appropriées, adoptent un modèle d'exploitation DevSecOps sécurisé et qui forment ou embauchent les bons talents, bénéficient d’opérations plus sûres dans leurs environnements cloud que sur site.

En collaborant avec les fournisseurs de cloud, les banques font constamment évoluer leurs mesures de sécurité à la lumière des menaces en constante évolution.

 

Idée reçue n°2 :

L'emplacement des données est inconnu

Pour les institutions financières, le contrôle de l'accès aux données est crucial pour protéger les données, la vie privée des personnes et maintenir la confiance des clients. La propriété des données, l’emplacement des données et la souveraineté des données sont des sujets de conversation au plus haut niveau de l’entreprise, tant pour les nouvelles banques en ligne que dans les banques établies.

Les principaux fournisseurs de cloud accompagnent les institutions financières à répondre aux exigences de leurs clients en matière d’emplacement des données. Leurs clients peuvent désigner dans quelle région de centre de données leurs données et applications critiques sont stockées et comment et quand elles peuvent être transférées.

 

Idée reçue n°3 :

L'investissement est trop conséquent

Le cloud est le catalyseur d'une transformation commerciale plus large, et les avantages peuvent l'emporter sur toute dépense en technologie. Cependant, pour réaliser des économies, deux actions à entreprendre sont nécessaires.

Tout d'abord, mettre en place une nouvelle capacité de gestion des coûts. Elles passent d'un coût fixe - y compris l'amortissement - à un modèle de coût plus variable, soutenu par de nouveaux modèles de tarification des fournisseurs de cloud. Les banques doivent créer les capacités au sein de l'organisation pour comprendre les coûts liés à la consommation et comment les changements de la demande influent sur le niveau de coût.

Ensuite, décommissionner l'ancienne infrastructure pour réaliser des économies conséquentes. Cela reste une tâche ardue pour de nombreuses entreprises, car elles se retrouvent souvent avec un centre de données à décommissionner alors que des applications y sont toujours en cours d'exécution.

Auteur

Nicole Tovstiga

Global Content Strategist, Publicis Sapient

Idée reçue n°4 :

Le marché établi nécessite une transition ou une stratégie unique

Le marché des fournisseurs de cloud évolue rapidement, qu’il s’agisse des acteurs et de ce qu'ils offrent. Les banques doivent constamment surveiller le marché et mettre à jour régulièrement leur stratégie d'infrastructure cloud.

Bien qu’il existe trois fournisseurs de cloud leaders à l'échelle mondiale - AWS, Google et Azure, la liste est bien plus longue, comme par exemple Alibaba, Oracle et Salesforce, dont certains sont leaders dans des régions spécifiques. Les fournisseurs de cloud offrent de plus en plus de services supplémentaires et spécifiques au secteur, ainsi que la création d'écosystèmes avec des éditeurs de logiciel indépendants. Cela se traduit par un marché dynamique, qui peut offrir des opportunités significatives aux banques dans leur parcours de transformation.

 

Idée reçue n°5 :

Après la migration, pas de retour en arrière

Certaines applications sont simplement meilleures lorsqu'elles sont hébergées dans le cloud. D’autant plus que la technologie native du cloud permet aux banques d'évoluer et d'améliorer leurs modèles opérationnel et leurs business model au sens large.

Quand nous demandons à nos clients les flux à être transféré en priorité dans le cloud, ce sont les données et les canaux digitaux qui reviennent le plus souvent. Les canaux digitaux sont souvent des applications faciles à migrer, car elles sont déjà basées sur des microservices et bénéficient de l'évolutivité offerte par le cloud. Par ailleurs, les données permettent aux applications d'IA de fonctionner mieux dans le cloud, car toutes les données peuvent être unifiées et mises à jour, ce qui alimente les capacités d'IA et de machine learning.

Aussi, le cloud permet aux banques de se transformer de bout en bout, de manière sécurisée, tout en réduisant leurs coûts d'exploitation et en identifiant de nouvelles sources de revenus.

Publicis Sapient s'associe à Mambu pour aider ses clients à accélérer leur transformation grâce à la modernisation des services bancaires basées sur le cloud. En savoir plus sur Mambu.

Auteur

Nicole Tovstiga

Global Content Strategist, Publicis Sapient

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